Dans le cadre de la plaidoirie sur l’insertion des langues nationales dans la nouvelle loi fondamentale Guinéenne, les acteurs de la société civile pour la plupart voient cela d’un bon œil mais différemment.
Monsieur kolié François, administrateur général de l’ONG cellule Balay Citoyen au delà de l’importance des langues nationales aimerait bien voire la nouvelle constitution traduite dans toutes les langues tu terroirs guinéen vu que nul Citoyen n’est censé ignorer la loi de son pays.« Si la question est d’insérer les langues nationales au niveau de la constitution moi je proposerai, au lieu d’insérer plutôt de faire de manière que cette loi soit réécriture dans nos différentes langues nationales.» souhaite-t-il.
Quand à l’apprentissage en langue nationale dans les écoles, notre interlocuteur conçoit cela d’un autre œil.« L’introduction des langues dans les écoles peut être compliquée. Ce qui est mieux c’est de choisir une langue qu’on pourra considérer comme la langue la plus parlée et d’essayer d’enseigner dans nos écoles pour permettre au moins que chaque Guinéen puisse avoir à un moment donné une seule langue à parler. Ça quand même ça faciliterait nos échanges mais aussi de se connaître entre nous.» a-t-il déclaré.
Poursuivant , notre interlocuteur se dit être optimiste dans l’atteinte de cette insertion proprement Guinéenne .《Je sais que le début sera difficile mais lorsque on veut on peut si les citoyens et les autorités nous nous engageons dans ce sens, je crois qu’on peut aboutir » a-t-il précisé.
Il faut noter qu’au détriment de la langue du terroir, jusque là la langue française qui est celle de l’administration peine à être assimiler par la plupart de la population et certains apprenants.
Aminata Koné pour guineeelection.com
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