Avec une surpopulation carcérale, le valet et thuriféraire Charles Wright sait bel et bien que la Maison Centrale de Conakry ne dispose pas de moyens appropriés pour soigner les détenus. Il a été exigé au chargé des opérations du FNDC, Ibrahim DIALLO, sa prise en charge à l’hôpital ignace Deen.
Est-ce que dans un pays normal, les avocats et la presse ont ils besoin de dénoncer cette situation honteuse pour que le ministre soit disant des droits de l’homme se bouge ? Charles Wright oublie-t-il que la prise en charge sanitaire et l’alimentation entre autres de tout détenu révèle de la responsabilité de l’administration pénitentiaire ?
Malheureusement, dans les conditions actuelles, l’infirmerie de la Maison Centrale de Conakry n’est pas en mesure de garantir des soins adéquats aux détenus.
Déjà, dans les hôpitaux publics, les soins dispensés aux malades laissent à désirer, à plus forte raison dans un établissement pénitentiaire surpeuplé et insalubre.
Par ailleurs, il faut signaler avec beaucoup de regret qu’à chaque fois qu’un détenu ait été référé dans un des hôpitaux nationaux, c’est souvent dans un état grave et on exige à ce détenu la prise en charge financière de ces examens.
Le cas du responsable des opérations du FNDC Ibrahima Diallo est encore présent dans la mémoire collective.
Mais lorsqu’on analyse les conditions de vie à la Maison Centrale et la qualité des soins qui y sont fournis aux détenus, on se rend compte que ces derniers ont parfaitement le droit d’être hospitalisés dans des structures sanitaires appropriées et la prise en charge assurée par l’administration pénitentiaire.
SEKOU KOUNDOUNO RESPONSABLE DES STRATÉGIES ET PLANIFICATION DU FNDC