L’humanité a célébré ce samedi 28 mai 2022, la journée Internationale de l’hygiène menstruelle. Une occasion mis à profit par L’ONG AJED ” Appui Jeunes pour le Développement” qui a animé un panel sur l’hygiène menstruelle dans ses locaux.Ce panel a regroupé une trentaine de filles et femmes où les panelistes ont non seulement expliqué les comportements à adopter pendant cette période exceptionnelle des femmes.
Selon le président de la structure ce panel est la clôture d’une série d’activités menées pour la sensibilisation sur l’hygiène menstruelle.

<< Aujourd’hui, c’est la journée Internationale de l’hygiène menstruelle, l’ONG AJED(APPUI jeunes pour le DÉVELOPPEMENT) a initié au cour de ce mois une série d’activités et achevés par ce panel aujourd’hui, l’idéal était de mener les sensibilisations en milieu scolaire, rencontrés les autorités, les filles et mais aussi les garçons pour la bonne gestion des menstrues. Et après aller dans les quartiers rencontrés les mères de famille en fin de parler aussi d’une gestion des menstrues également comment elles doivent éduqués leurs filles et un peu démystifier le tabou, aujourd’hui il ya d’autres qui prennent ça comme un tabou et cela impacte la santé de nos filles et de nos mamans, pour cela que nous sommes aller dans les ménages et les foyers en fin de leurs conscientiser, proposer les pistes de solution sur la bonne gestion des menstrues.>> a précisé le responsable de l’AJED.
Au regard des différentes actions menées sur pour l’hygiène menstruelle,le président de l’AJED se fait déjà une idée sur ce phénomène.<< La réalité est que les gens ont différentes manières de gérer les menstrues, je veut parler sur l’utilisation en terme de protection c’est tellement diversifié, il ya d’autres qu’utilisent le conton hygiéniques, d’autres les serviettes, il ya trop de méthodes donc aujourd’hui c’est une manière de leurs parler la manière la plus adapté en fin que chacune d’eux puisse pratiquer. Les sensibilisations ont été menées à Coyah et à conakry ici dans les ménages comme en milieu scolaire et aujourd’hui nous sommes là pour clôturer cette journée de l’hygiène menstruelle>> a- t- il conclut.
Mariame Camara, sage-femme et membre de l’ONG est l’une des pénaliste au compte de cette journée de partage d’expérience. Pour elle l’État doit mettre fin à la précarité menstruelle.

« Nous demande aux autorités de nous aider à ce qu’on puisse mettre fin à précarité menstruelle.Il y a des filles ou femmes qui passent cette période sans avoir l’argent pour acheter les cotons hygiéniques.Les autorités doivent se bouger sur ce sujet.» a-t-elle expliqué.
Consciente des difficultés auxquelles les filles et femmes sont confrontées pendant leurs périodes menstruelles, HAWA TAMBOURA, consultante en assurance, a lancé un message clair à l’endroit des parents.

<< un message de partage et d’échange entre les jeunes filles ici, je rencontre aussi la société civile au niveau féminin ce recadre et solidarise par rapport aux maux que certaines filles souffrent, et pour moi je suis très ravie de voir ces jeunes filles s’intéresser sur plusieurs thématiques pour l’émancipation et la valorisation de la jeune fille. A l’endroit des autorités j’aimerais d’abord qu’ils prennent en considération de ces messages véhiculés par ces filles et surtout écouter les ONG, toujours pour nos parents ils faut aussi qu’ils nous écoutent nous sommes pas là pour changer nos cultures ni nos traditions, nous voulons tout simplement qu’ils nous accompagnent dans tout le mal qui sont en nous .>> précise-t-elle.
Selon l’OMS , les problèmes de santé et d’hygiène liés aux règles sont sous-estimées par un quart de la population mondiale.
Sayon Camara : 625254656