Insécurité:Une victime raconte sa mésaventure”C’est plus qu’un cauchemar,après cette scène,j’ai compris que nous ne sommes pas en sécurité”

Insécurité:Une victime raconte sa mésaventure”C’est plus qu’un cauchemar,après cette scène,j’ai compris que nous ne sommes pas en sécurité”

Depuis le coup d’État du 5 septembre 2021, le phénomène de banditisme avait diminué notamment dans la ville de Conakry,mais cela refait surface ces derniers temps dans la capitale guinéenne. Plusieurs citoyens sont victimes d’attaques à mains armées dans leurs domiciles ou dans leurs lieux de travail. Cette situation devient préoccupante pour des citoyens de la capitale et le dernier cas remonte le mardi 16 août 2022 dans le quartier baïobaya dans la commune de ratoma où un jeune homme d’une vingtaine d’années a été victime de banditisme .

En effet ,le jeune a été deposseder d’une moto de marque TVS, d’un téléphone Android et d’une importante somme d’argent, il nous raconte sa mésaventure qu’il qualifie de cauchemar :<<J’ai passé la journée de ce mardi 16 août 2022 au marché de Madina, où j’étais entrain de transporter les personnes avec une moto TVS (taxi-moto).Le soir, comme d’habitude, j’ai décidé de rentrer à la maison, au quartier ansoumaniya (à la cimenterie).Sur le chemin de retour,j’ai pris un homme qui m’a demandé de l’accompagner à la T10. Une fois au marché de Baïobaya (arrêt), le Monsieur m’a dit qu’une femme a perdue un sac d’argent hier dans cette contré et qu’ils sont entrain de faire une enquête pour retrouver les voleurs.Etant naïf de ce qu’il était entrain de préparer contre moi, je lui ai dit que moi je n’ai rien à voir avec cette histoire de perte d’argent.Puis, il m’a dit que j’étais insolent et que mes réponses étaient plus ou moins déplacées. Il m’a donc qualifié de suspect dans leur enquête inventée. Il a continué par dire qu’il va appeler ses collègues policiers afin de me déposer au poste de police le plus proche et répondre aux questions plutard. Dès lors qu’il m’a dit toutes ces choses, je lui ai fait comprendre que j’étais un citoyen libre et que je suis prêt à répondre à toute convocation.J’ai poursuivi mon intervention en lui disant qu’une fois au poste, j’appellerai mes parents pour venir me chercher (toujours dans ma naïveté). C’est dans cette discussion qu’il a sorti son téléphone et composé un numéro.Dans son intervention,je lui ai entendu dire ceci :”Alloh, commandant, je viens de trouver un suspect, venez au marché de Baïobaya”.Aussitôt appeler, j’ai vu un véhicule non immatriculé avec des personnes à bord (que je n’ai pas pu identifier) qui detenaient des armes . Ils ont pointés leurs armes sur moi et m’ont demandé de donner les clés de la moto, puis mon téléphone et tout l’argent que je possédais. Face à des armes à feu, je les ai remis tout ce qu’ils m’ont demandé. Le gars est monté sur ma moto et est rentré dans le quartier du côté de kountiya et les autres abord du véhicule ont continué du côté de kagbelen.Après leur départ, j’ai cherché à avoir un téléphone sur le champ pour appeler mon grand frère. Mais en vain !Toute cette Scène s’est passée si vite que moi même je ne me retrouve pas vraiment.C’était une Scène à la fois terrifiante, stressante et à ne plus jamais revivre.C’est plus qu’un cauchemar, après cette scène, j’ai compris que nous ne sommes pas en sécurité>> a témoigné cette victime .

Ces derniers temps, les attaques à mains armées sont récurrentes dans la capitale guinéenne , surtout en ce moment des saisons pluvieuses .

La rédaction politique 621363303