Comme chaque année, à l’approche des rentrées scolaires, j’ai reçu ce matin, l’Association des Albinos de Guinée (dont j’assure le parrainage depuis 5 ans) et que j’assiste dans le cadre de la scolarisation des enfants albinos.
Cette année, l’association est venue me soumettre une liste de 41 enfants albinos en situation très précaire qui ont besoin de notre aide et assistance afin de pouvoir aller à l’école et éviter ainsi la mendicité dans la rue.
Le cas le plus alarmant cette année, est celui de la petite Aminata que j’ai surnommée affectueusement “la grande royale”.
Aminata a été retrouvée, il ya de cela près de 3 ans dans un petit buisson de Conakry en bordure de route, de mère et de père inconnus.
Le jour de sa découverte la petite Amy était déjà aveugle, sourde et presque paralysée. C’était déjà un miracle divin de retrouver un tel bébé avec un souffle de vie…
La vieille dame qui l’a découverte refusera de la déclarer aux autorités, et fera d’elle une source de revenu à travers la mendicité.
C’est lors d’un contrôle inopiné et mixte, que la petite orpheline en très mauvais état, à cause de son exposition au soleil à travers les marchés, sera enfin rendue à l’association des Albinos de Guinée et déclarée aux autorités compétentes. Aujourd’hui, Aminata “la grande royale” a 3 ans.
Elle ne voit pas, elle entend à peine et elle se tient difficilement sur ses pieds. Les médecins nous conseillent dans ce cas, un suivi médical permanent et rapproché au centre d’accueil.
Ému par cette histoire touchante, sans hésiter, j’ai pris l’engagement devant l’association des Albinos, qu’en plus de mon soutien habituel pour la scolarisation des enfants albinos, je participerais désormais à la prise en charge médicale permanente de la “grande Aminata” et éventuellement parrainer sa scolarité, si un jour Dieu lui donne la chance de voir, d’entendre et de marcher pour être inscrite à l’école…
J’en appelle à toutes les bonnes volontés et personnes ressources, d’aider les enfants albinos de Guinée à quitter la rue et la mendicité qui entravent leur avenir afin d’aller à l’école pour être à l’abri de la marginalisation sociale.
La troisième valeur de notre devise est la solidarité, chaque guinéen doit y veiller à la hauteur de ses modestes moyens.
Ce monde est souvent cruel autour de nous ! À nous de faire attention à nos semblables en difficulté !!!
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