J’ai appris au café que Fakarssa veut uniformiser le tarif des frais de scolarité de toute les écoles privées de la Guinée.
Mais honnêtement, est-ce que ce Monsieur a une fois géré dans sa vie ?Ne me dites surtout pas qu’il a été Directeur d’une école privée avant qu’il ne soit nommé Ministre.
Sinon si tel était le cas, il est sensé comprendre que les écoles privées en Guinée n’ont pas :
▪︎Les mêmes infrastructures (bâtiments)
▪︎Les mêmes équipements (salle d’informatique, bibliothèque et cantine scolaire)
▪︎Les mêmes qualités d’enseignants
▪︎Les mêmes programmes d’enseignement (programme mixte)
▪︎Les mêmes taux et volumes horaires ▪︎Les mêmes zones d’implantation
▪︎Les mêmes effectifs par classe Soit dit en passant, si le parrain O+ ne prend pas ses dispositions, ce Monsieur finira par dire que toutes les écoles privées sont gratuites à compter de la date de signature de son arrêté ministériel.
Cela fait plus de huit mois qu’il a été nommé Ministre, mais jusque-là :
▪︎Le manuel de procédure de gestion des établissements scolaires n’a pas été révisé
▪︎A date, l’audite des programmes n’a jamais été réalisé
▪︎A date, le statut des enseignants n’a connu aucune amélioration
▪︎A date, pendant que ses collègues des autres départements en charge de l’éducation font des prouesses incontournables en termes de réformes structurelles et fonctionnelles
▪︎A date, aucun projet en perspective n’est visible sur la construction des écoles devant abriter les nouveaux écoliers
▪︎A date, la loi sur le statut des écoles privées n’a pas été vulgarisée ni adaptée aux réalités du pays
Disons nous la vérité sans se voiler la face, ce Monsieur si c’est pas les concours de circonstance ne peut, en aucun cas, gérer convenablement le département de l’éducation. Jamais. Un bon ministre, c’est celui-là qui sait écouter, analyser les différentes propositions, puis, prendre une décision.
Mieux,un bon administrateur, c’est celui-là qui a ,en amont,une vision holistique de la situation et, dispose une capacité de discernement et de proactivité dans la mesure du possible.
Disons nous la vérité,Monsieur fakarssa est le problème de l’éducation. Quand on vise l’excellence, il faut impérativement promouvoir la compétence.
Aly Souleymane Camara
La rédaction politique 621363303